Il est des jours où l’on a de la chance…
Il faut savoir que j’ai ma « cantine » où je déguste, j’échange et refais le monde autour d’un verre avec le patron de ma cave préférée Le comptoir du vin et de la truffe. Urbain est un vrai passionné de whisky et j’y vais.. comment dire… assez régulièrement.
Quelle belle surprise ce jour, car il ne m’avait rien dit, jusqu’à ce qu’une personne franchisse le seuil de la boutique…
Et cette personne ce n’était pas n’importe qui, mais juste Bruce Perry himself, global brand ambassador de la distillerie Torabhaig en tournée dans le secteur.
C’est toujours, un plaisir de le rencontrer, de l’écouter parler avec passion du whisky Torabhaig, de tourbe, de PPM et de l’histoire de la distillerie.
Il est venu avec trois bouteilles dans son escarcelle, le Chapter 2 Allt Gleann en version legacy et brut de fût et le Chapter 4 The sound of Sleat.
Comme évoqué dans l’article sur la distillerie, chaque nouveau chapitre est un nouveau voyage vers « Le Whisky » que souhaite obtenir Torabhaig au final.
Allez sur leur site internet, tout y est expliqué et ce qu’il y a de bien c’est que vous avez aussi tout le détail pour chaque embouteillage.
Commençons par le chapitre 2 Alt Geann
Nous avons là deux versions du même whisky, le Allt Gleann à 46° et le batch strengh à 61,1°
Autant vous dire que vu mon palais, je ne retrouve pas toutes les notes de dégustation décrites sur leur site, mais c’est quand même intéressant de comparer le même whisky à des degrés différents car les arômes ne s’expriment pas de la même façon.
Le 1er est tourbé, huileux avec une vraie note de biscuit à la vanille et de fruit sec.
Le batch strengh est forcément plus fort en alcool mis il ne brule pas. La tourbe est plus présente, plus longue en bouche et les aromatiques sont plus marquées sur la vanille et moins sur le fruit sec.
Ces deux là, je les connaissais déjà mais c’est toujours un plaisir que de redécouvrir un whisky que l’on a plus dans ses placards….
Mais celui que j’attendais c’était le Sound of Sleat
j’avais eu l’occasion au Lyon Whisky Festival de le déguster en avant première lors d’une masterclasse, mais après une journée passée à goutter des whiskys, je ne pense pas avoir été en mesure de l’apprécier pleinement.
Ben c’est maintenant chose faite !!!!!
Déjà, il y a un changement de packaging, soucieuse de sa communauté « insulaire », Torabhaig aide les associations et acteurs locaux de l’île de Skye et pour cette édition, elle a choisi de travailler avec une artiste locale qui leur a fait l’étiquette.
A l’élaboration le whisky a eu un fermentation lente (72h) et l’orge malté avait 78 ppm au grain et a été élevé exclusivement dans des anciens fûts de chêne américains de 1er remplissage.
Il a une très belle tourbe qui rappelle le feux de camp, on y retrouve des notes d’abricot et d’orange, mais pour ma part j’y ai surtout trouvé une note chocolatée, de cacao.
Cette 4ème et très belle expression de Torabhaig vous fait donc voyager sur The Sound of Sleat, fine langue de mer jouxtant la distillerie
